Novembre 2015. Un paysage automnal, des bourrasques de vent : une mélodie à la flûte s’élève comme le début d’une improvisation. D’autres « voix » la rejoignent , et ce petit « chœur » est ponctué par un grand accord suspensif. Une tension naît et s’accroît au cours du développement orchestral. Un brutal coup d’arrêt est donné par les bois et les cordes. Les appels des « voix graves », les notes répétées aigues, glissées et arpégées qui s’ensuivent, tendent à amplifier le caractère inquiet et mystérieux que j’ai voulu suggérer. La fin du morceau fait entendre le motif initial de la flûte, des bois et du cor. Les dernières notes « s’éteignent » dans un accord de tout l’orchestre.